Qui eût cru, après tant d’année de disette de championnat féminin, que l’effectif Queen Kong en serait là ? Et bien chacune des membres du groupe 😊
Tout au long de cette saison, les féminines de Grenoble étaient nombreuses à chaque entrainement, en pleine progression individuelle et collective.
Et l’aboutissement de cela ? Un super chouette championnat !
Phase 1 à Grenoble
Tout d’abord, il fallait dire qu’on était bien contente d’accueillir le championnat à Grenoble en cette fin mai.
Un petit peu stressées par l’organisation « light » (une grande partie de nos bénévoles ayant déserté pour une certaine compétition N1 open à Nemours), nous savions qu’il nous faudrait conserver de l’énergie pour nos matchs du weekend.
Quelques gâteaux et sucreries dans le sac, on se pointe donc le samedi matin sur nos terrains tout beaux au stade Raymond Espagnac. Certaines penseront bien aux sucreries, au point d’en oublier les crampons/semelles. Mais bon, c’est clairement le fil conducteur de notre équipe askip. (spoiler)
Le défi du weekend : trouver de l’ombre et apporter de la fraicheur par ces temps caniculaires. On vient donc avec tout notre attirail de pshit pour plantes : ça va clairement mouiller le maillot.
Quitte à vraiment mouiller le maillot, autant le faire pour des victoires : l’objectif du weekend est très clair : se qualifier pour la phase finale du championnat de France : il faut finir dans les 4 premières des poules (sur 6 équipes)
Mais on sait une chose, avant même d’avoir commencé la compétition : la route était belle avec cette équipe !
- En 2018, le groupe était encore mixé avec des joueuses lyonnaises.
- En 2019, on partait à 12-13 joueuses en championnat, avec des recrues extérieures.
- 3 ans après, l’équipe part à 18 joueuses, 100% du club ! Pas moins de 10 nouvelles recrues viennent composer cet effectif.
Pour ce championnat à domicile, nous avons même la chance d’être accompagnées par notre super coach Marie-So, sa chaise de camping et son legging à fleur ultra-extensible spécial jumeaux. Avec ce legging sur la sideline, c’est un peu comme la petite culotte porte-chance, rien ne peut t’arriver.
Queen Kong – BTR (Toulouse) : 13-1
Remontées à bloc pour débuter ce championnat, on entame à 13h avec un match contre BTR (Toulouse) : une jeune équipe de retour sur le championnat : nous arrivons facilement à dérouler notre flow et prenons la victoire 13-1. Le score ne nous apprend rien, ce que nous retenons c’est l’énergie du groupe qui est hyper positive et que nous voulons maintenir tout au long de ce weekend.
Queen Kong – PUC (Paris) : 9-6
Le deuxième match de la journée s’annoncera décisif : nous jouons contre PUC (Paris). Au bout d’un match haletant, une sideline de folie (les bénévoles présents ont donné de la voix pour 1000 sur ce match, merci !), l’équipe remporte le match 9-6 ! C’est une victoire importante dans la suite du championnat.
Le soir, nous nous retrouvons chez Marie-So et Mat (un appartement rénové avec goût, ça change du flunch, merci !) pour déguster quelques pizzas avec la fraîcheur et les moustiques de l’Isère.
Queen Kong – Les Culottées (Chambéry et renforts): 13-3
Le lendemain, de (trop) bon matin, nous commençons la journée avec un match contre Les Culottées : équipe pick-up (menée par notre club voisin de Chambéry) : cette équipe prépare les championnats du Monde Master Féminine à Limerick !
Ce matin-là, l’énergie était plutôt restée au fond du lit : notre jeu est haché, les sensations ne sont pas incroyables. Nous gagnons le match 13-3, et on gagne aussi le droit de se mettre un bon coup de pied aux fesses sur le point énergie.
Queen Kong – Lady’s jonctées (Dijon) : 7-9
Ensuite, nous jouerons contre les Disjonctées : le match est serré, on se rend coup pour coup.
Il y aura le coup de trop, notre capitaine Pauline Berté se prend une baffe énorme sur une longue et sort sur blessure. Elle restera ensuite sur la sideline pour compter ses dents et prendre soin de ses cervicales. Nous remercions les supporters présents et leurs talents en médecine / chiropraxie pour nous rassurer sur sa santé. On ne vous choisit pas en fonction de vos métiers, mais dans ces moments-là, on préfère un médecin à un facteur. Le groupe, déstabilisé, aura du mal à revenir dans son jeu, et s’inclinera 9-7 contre Dijon.
Queen Kong – Sesquidistus : 2-13
Pour finir la forte journée de chaleur, nous affronterons l’équipe invaincue de poule, les strasbourgeoises de Sesquidistus. J’avoue ne plus me souvenir comment on est arrivées là : pourtant, on avait l’impression que les points étaient serrés, et qu’on pouvait faire quelque chose à chaque fois. Mais le score est sans appel, on se mange un 13-2 dans la face.
Bon, il parait que tout cela se digère mieux avec une bière, après avoir rangé nos affaires, nous filerons donc au Dr D, pour oublier tout ça, et déjà nous projeter dans le prochain weekend de championnat : parce que oui, l’objectif est atteint. Avec une belle triangulaire, le goal average particulier entre Dijon, PUC et nous, nous permet, à 1 petit point, d’être rankées 2èmes de poule ! Direction les phases finales !
Phase finales (Orvault)
3 semaines plus tard, direction Orvault (Nantes !) : on se retrouve à la gare de Grenoble pour la plupart, avec nos copains de l’Open qui font aussi le déplacement au même endroit. C’est le train de l’ambiance ! Les personnes dans le TER jusqu’à Lyon se demandent vraiment où ils sont tombés.
Chargées comme jamais, excepté pour Zozo qui est venu avec son sac à crampon, sa tenue, et c’est tout, on arrive à Nantes après de longues heures de papotage dans le wagon bar. Les voitures de locations récupérées, on peut rejoindre l’hôtel pour se préparer pour le lendemain. Cela nous permettra de découvrir que même les plus discrètes ont leur potentiel de bêtises, je nomme Agathe, la jeune de notre équipe, qui, bien que bien plus chargée que Zozo, a réussi à oublier ses crampons !
Heureusement qu’il y a une pause entre 2 matchs demain, et un magasin de sport pas trop loin.
Queen Kong – Tsunamiss : 13-4
Le début du weekend commence par un match contre les jeunes de Tsunamiss. De bon matin, nos cheerleaders masculins sont venus nous encourager sur ce synthé. Le match se joue aussi sur la sideline, avec les supporters de l’équipe de Nemours aussi présents. Nous remportons le match 13-4.
Queen Kong – Déton’Nantes : 13-6
Le deuxième match de la journée se jouera sur le terrain principal contre les locales de l’étape, Déton’Nantes. Nous aurons l’honneur d’être filmées et retransmises en direct sur Ulti TV.
Si vous voulez admirer la crêpe de Gabrielle (19’40), être bercés par la sideline de folie (alors qu’on n’était même pas à domicile), ou encore profiter de la révérence de Pauline #Casquetteàchignon (48’13), ça se passe par là :
Je vous spoile le film, on gagne 13-6. (Mais ça vaut le coup de le voir quand même, hein).
Queen Kong – Lady’s Jonctées (Dijon) : 6-15
Ces deux victoires nous permettent de nous assurer un TOP 8 français avec un accès aux quarts de finale. Nous jouerons contre Dijon ce match, que nous n’arriverons pas à challenger. Comme tétanisées par leur impact physique et leur force straight up, nous nous inclinerons 15-6 en cette fin de journée éprouvante sur un terrain synthétique à la chaleur étouffante.
Nous passerons la soirée dans un petit restaurant italien bien agréable où nous nous remettrons de notre coup de chaleur #coucouKaka, à base de jus de tomate #oupintedebière.
Queen Kong – Les Manchottes (Le Mans) : 14-13
Le lendemain matin, nous retournons à la fraiche (ou pas) sur ce même synthétique pour affronter l’équipe des Manchotes. Alors que l’équipe du Mans semblaient prendre le dessus une grosse partie du match (nous étions menées 10-13) , la sideline open a su nous remobiliser pour aller chercher cette fin de match : Les lignes se resserrent pour aller chercher l’universe point : C’est une victoire sur ce point (que nous commençons en défense) qui nous permet d’aller chercher le TOP 6 français (14-13), avec une belle fierté pour l’ensemble de l’équipe d’avoir su renverser la tendance sur un match aussi serré : la victoire n’en est que plus belle.
Queen Kong – PUC (Paris) : 5-15
Pour finir notre journée et notre championnat, nous rencontrerons l’équipe du PUC encore une fois. Cette fois-ci, nous perdrons nos moyens face au wall de leur zone que nous n’arriverons pas à la percer et nous nous ferons rapidement sanctionner. Le match se conclura par une défaite 15-5.
Notre 6ème place sur un retour en championnat après 2 années de construction d’effectif nous confirme notre volonté de vouloir aller chercher plus loin pour la prochaine saison ! Les résultats parlent d’eux même, notre poule accueillie à Grenoble était forte, avec les 4 équipes qualifiées terminant à toutes les places du classement de la 3ème à la 6ème (Strasbourg 3, Dijon 4, Paris 5, Grenoble 6).
Pour finir ce weekend, nous partons avec la frustration de ne pas pouvoir suivre notre équipe Open qui joue une médaille, notre train nous forçant à prendre la direction de la gare. On aurait aimé leur rendre ce qu’ils nous ont apporté tout au long de cette compétition et les aider à aller chercher cette médaille. Ce n’est que partie remise, on partagera le chocolat en attendant. Tant pis, on retournera le wagon du bar à base de 18 filles qui papotent (dont Lucile Richard, si tu ne connais pas tu te rends pas compte), autant dire que les colos de vacances de 3-6 ans à côté de ça, c’est de la rigolade.
Back to Grenoble avec des étoiles dans les yeux, on reviendra plus fortes en 2023 !
Par Lauranne